La violence conjugale, un problème de santé publique

violence-conjugaleLa violence conjugale est un fléau qui touche près d’une femme sur dix en France. En 2013, on a compté 146 morts dont 121 femmes et 25 hommes. Parmi ces hommes-là, beaucoup ont été victimes de violences réciproques (quand la femme ne se laisse pas faire).

Ce type de violence se manifeste par une domination s’exprimant par des agressions physiques, psychologiques, sexuelles, économiques ou spirituelles.

Les victimes subissent très souvent la violence de personnes immatures, mal éduquées, alcooliques, toxicomanes, reprises de justice, dépressives…Bref, ces facteurs sont à éviter afin de prévenir le risque. Il faut savoir que la violence conjugale est beaucoup plus répandue dans les milieux défavorisés.

Pour participez à la mobilisation contre ce fléau ou obtenir des conseils, voici quelques sites intéressants : Stop Violences Femmes, Solidarité Femmes, SOS Femmes, Institut de Victimologie .

Pourquoi les victimes ne mettent-elles pas un terme à leur relation ?

C’est la question que je me suis souvent posé. En fait très souvent les victimes n’osent pas dénoncer cette violence de peur de représailles sur elles ou les enfants. Elles se sentent coupables et responsables de l’échec du couple et pensent que la situation de violence est normale. Elles ont aussi peur de se retrouver sans ressources (quand elles ne travaillent pas par exemple). Tous ces éléments font que cette situation perdure, malgré des prises en charges sociales et des démarches auprès des forces de l’ordre. Dans de rares cas, ils arrivent que les victimes passent à l’acte fatal : suicide ou meurtre du conjoint (lire cet article).

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